Interview de Nicolas PLAZA, expert des non-résidents

Découvrez l'interview de Nicolas PLAZA, notre expert des non-résidents chez CREDIXIA.

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Qui sont les non-résidents bancaires ?

Pour être considéré comme un non résident, il ne faut pas avoir résidé sur le territoire français plus de 183 jours sur une année complète. Bien entendu, on se situe du point de vue fiscal. Il est intéressant de noter que la nomenclature bancaire existe également pour d’autres types de clients.

En effet, une banque pourra intervenir dans le cas d’un étranger qui réalise une mission de courte durée (variant de un à cinq ans) sur le territoire français.

Par ailleurs, une banque française pourra intervenir sur un client étranger, de nationalité étrangère, investissant en France. Un-e Libanais-e travaillant en Arabie Saoudite pour une multinationale par exemple.

Pouvez-vous financer tous les non-résidents ?

Cela dépend de plusieurs facteurs liés à la nationalité ou à la résidence fiscale. Cela s’étudie au cas par cas. Nous avons une liste de nationalité ou de pays de résidence qui nous permettent de statuer.

Quel est votre rayon d’action ?

Nous pouvons couvrir l’ensemble du territoire français. Concernant les achats immobiliers à l’étranger, cela est possible uniquement si un patrimoine immobilier peut être hypothéqué en France.

Comment emprunter lorsqu’on est non résident ?

Les démarches sont les même que dans le cas d’une demande de financement pour un résident. Un compromis de vente est nécessaire ainsi que toutes les pièces justificatives obligatoires afin de réaliser le montage du dossier.

A la réception du dossier nous nous adressons à nos banques spécialisées dans la clientèle internationale.

Les banques dédiées à la clientèle internationale n’offrent pas les mêmes taux que les banques classiques. Il n’y a pas une majoration de taux standard, cela s’apprécie par rapport au dossier.

Quels sont les points de vigilance à avoir pour le financement d’un non-résident ?

La première alerte se situe au niveau de l’apport. Il faut un minimum de 10%, ce qui équivaut aux frais de notaires et garanties. En fonction du projet, l’apport peut être augmenté jusqu’à 30% (dont 10% des frais annexes) du montant de l’emprunt.

Pour réduire l’apport au minimum des 10%, il faudra envisager un placement bancaire qui restera à définir avec votre interlocuteur.

La deuxième alerte se situe sur la durée. Un financement est possible jusqu’à 25 ans. Néanmoins les conditions tarifaires doivent être étudiées sur la base de différentes maturités (15 – 20 – 25 ans).

La dernière alerte concerne la garantie bancaire. Un-e non-résident-e de nationalité française aura accès aux garanties de cautionnements au contraire d’un-e non-résident-e de nationalité étrangère. Ce dernier devra composer avec une garantie réelle, également appelée hypothèque.

Quels sont les critères influençant le taux d’un-e non résident-e ?

Comme pour les banques traditionnelles, le revenu et l’apport sont des facteurs importants. Étonnamment pour les client-e-s, la qualité de leur employeur sera tout aussi déterminante. Travailler dans une multinationale permet de mieux négocier. Tout comme leur devise de rémunération. Être payé en euros, permet là encore de meilleures conditions de financements.

Enfin dernière question, est-il obligatoire de venir en France ?

Vous l’aurez compris, il y a des facteurs à intégrer dans la demande de financement d’un non-résident. Cela dépendra de la banque retenue. Certaines l’imposent, d’autres non.

Comment faire une demande crédit en tant que non résident ?

Pour un prêt immobilier non résident, contactez notre expert par téléphone au 01 85 56 22 34.