Guide du primo-accédant : tout ce qu’il faut savoir pour réussir son achat immobilier en 2025

L’achat de votre 1ere propriété est une étape qui nécessite une préparation minutieuse. En ce début d’année, le marché immobilier regorge d’opportunités pour les primo-accédants, avec des taux d’intérêt qui amorcent une baisse bienvenue (avoisinant les 3% sur 25 ans). 

Cela étant dit, notez bien qu’il est important de bien cerner les enjeux et les étapes du processus d’achat pour éviter les pièges et concrétiser votre projet dans les meilleures conditions. Raison pour laquelle ce guide vous accompagnera à travers les aspects essentiels de votre première acquisition immobilière. Et cela, en tenant compte des spécificités du marché actuel ainsi que des nouvelles réglementations en vigueur.

Définir son projet et évaluer sa capacité financière

La première étape essentielle pour tout primo-accédant est de définir clairement son projet immobilier et d’évaluer sa capacité financière. Cette phase de réflexion sert à orienter vos recherches et vous assurer que votre projet est réaliste/réalisable.

Établir ses critères de recherche

La première chose à faire avant de vous lancer dans la recherche active d’un bien est de prendre le temps de bien réfléchir à vos besoins et vos priorités. Posez-vous donc les questions suivantes :

  1. Quel type de bien recherchez-vous (appartement, maison, neuf ou ancien) ?
  2. Dans quelle zone géographique souhaitez-vous vous installer ?
  3. Quelle surface habitable vous est nécessaire ?
  4. Quels sont les équipements et services indispensables à proximité ?

Vous devez hiérarchiser vos critères pour identifier ceux qui sont non négociables et ceux sur lesquels vous pouvez faire des compromis. Une telle réflexion vous aide à cibler plus efficacement vos recherches et d ‘éviter de perdre du temps sur des biens qui ne correspondent pas à vos besoins réels.

Évaluer sa capacité d’emprunt

Dès que votre projet est défini, il faut évaluer précisément votre capacité financière. En 2025, les conditions d’octroi de crédit restent encadrées par les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF). 

Le taux d’endettement maximal est plafonné à 35% des revenus nets, et la durée d’emprunt ne doit pas excéder 25 ans dans la plupart des cas. Si vous avez envie d’obtenir une estimation fiable de votre capacité d’emprunt, vous pouvez :

  • utiliser les simulateurs en ligne proposés par les banques ou les courtiers ;
  • prendre rendez-vous avec votre conseiller bancaire pour une étude personnalisée ;
  • consulter un courtier en crédit immobilier pour comparer les offres du marché.

Il ne faut pas non plus omettre de tenir compte de l’ensemble des frais liés à l’achat. En l’occurrence, il y a les frais de notaire qui représentent environ 7 à 8% du prix du bien pour un logement ancien.

Rechercher le bien idéal

Vous avez bien défini votre projet et votre budget est établi ?  Vous pouvez maintenant entamer la phase de recherche active. Actuellement, le marché immobilier propose de nouvelles opportunités aux acteurs novices, mais reste compétitif dans des zones tendues.

Multiplier les canaux de recherche

Pour maximiser vos chances de trouver le bien idéal, il est recommandé de diversifier vos sources d’information. Vous pouvez :

  • consulter les sites d’annonces immobilières en ligne ;
  • vous inscrire auprès d’agences immobilières locales ;
  • faire appel à un chasseur immobilier pour une recherche personnalisée ;
  • activer votre réseau personnel et professionnel.

N’hésitez pas à mettre en place des alertes sur les sites d’annonces pour être informé rapidement des nouvelles offres correspondant à vos critères.

Organiser des visites efficaces

Lorsque vous identifiez un bien intéressant, il est capital de préparer soigneusement votre visite. Voici quelques conseils pour optimiser vos visites :

  • préparez une liste de questions à poser au propriétaire ou à l’agent immobilier ;
  • munissez-vous d’un mètre pour vérifier les surfaces annoncées ;
  • prenez des photos (avec l’accord du propriétaire) pour vous aider à comparer les biens visités ;
  • soyez attentif à l’état général du bien, en particulier les points sensibles comme l’électricité, la plomberie ou la toiture.

Il est à noter qu’en 2025, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est devenu un élément central dans l’évaluation d’un bien. Assurez-vous de bien comprendre les implications du classement énergétique sur votre futur confort et vos charges.

Vous avez raison de souligner ce point. Il serait effectivement pertinent d’ajouter une mention sur la recherche dans le neuf, étant donné que le PTZ est évoqué par la suite. Voici comment on pourrait compléter cette section :

Considérer l’achat dans le neuf

En plus des options mentionnées, il est important de ne pas négliger le marché du neuf, particulièrement si vous êtes éligible au Prêt à Taux Zéro (PTZ). En 2025, le PTZ reste un dispositif attractif pour les primo-accédants, notamment pour l’acquisition de logements neufs en zones tendues. Pour explorer cette option :

  • consultez les programmes immobiliers neufs dans votre zone de recherche ;
  • visitez les salons de l’immobilier neuf ;
  • contactez directement les promoteurs immobiliers.

L’achat dans le neuf peut offrir plusieurs avantages, comme des garanties constructeur, une meilleure performance énergétique, et la possibilité de personnaliser certains aspects du logement. Cette addition permettrait de couvrir plus exhaustivement les options de recherche, en incluant à la fois l’ancien et le neuf, et ferait un lien logique avec la mention ultérieure du PTZ.

Financer son projet

Le financement est souvent le nerf de la guerre pour les primo-accédants. En 2025, plusieurs options s’offrent à vous pour optimiser votre plan de financement.

Optimiser son apport personnel

L’apport personnel est un élément clé pour obtenir un financement avantageux. Les banques apprécient généralement un apport d’au moins 10% du prix du bien. Pour constituer ou augmenter votre apport, vous pouvez :

  • épargner régulièrement sur un plan d’épargne de précaution ou un Plan d’Épargne Logement (PEL) ;
  • solliciter un don familial, qui bénéficie d’une fiscalité avantageuse ;
  • utiliser votre épargne salariale si vous en disposez.

Plus votre apport sera important, plus vous aurez de chances d’obtenir un taux d’intérêt attractif et des conditions de prêt favorables.

Profiter des aides à l’accession

En tant que primo-accédant, vous pouvez bénéficier de plusieurs dispositifs d’aide à l’accession à la propriété. Parmi les plus intéressants en 2025, on trouve :

  • Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) : il permet de financer jusqu’à 40% du prix d’achat sans intérêts. Ce dispositif reste un levier essentiel pour réduire le coût global de votre crédit, notamment pour l’achat de logements neufs ou anciens avec travaux dans certaines zones géographiques ;
  • Le Prêt Action Logement : proposé aux salariés des entreprises privées de plus de 10 salariés, il offre un taux attractif de 1% et peut financer jusqu’à 30 000 €. Ce prêt est particulièrement utile pour compléter un crédit principal et peut être utilisé pour l’achat d’un logement neuf ou ancien, ou encore pour des travaux d’amélioration ;
  • Les aides locales à l’accession : elles varient selon les régions et les communes. Certaines collectivités proposent des subventions ou des prêts bonifiés pour encourager l’installation de nouveaux habitants ou la rénovation énergétique des logements ;
  • Le Prêt Fonctionnaire : destiné aux agents de la fonction publique (État, hospitalière ou territoriale), ce prêt complémentaire peut atteindre entre 1 500 € et 3 900 €, selon la localisation et la nature du projet. Il s’agit d’une aide précieuse pour financer une partie de l’achat ou des travaux sur une résidence principale ;
  • Les prêts complémentaires bonifiés liés au DPE : certaines banques proposent des prêts à taux réduit (entre 0% et 3%) pour financer l’achat de biens performants énergétiquement (DPE A, B ou C) ou pour réaliser des travaux de rénovation énergétique. Ces prêts peuvent atteindre jusqu’à 30 000 € et sont souvent cumulables avec d’autres dispositifs comme le PTZ.

Ces différentes aides permettent de réduire significativement le coût total d’un projet immobilier et d’optimiser votre plan de financement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des organismes concernés ou à consulter un courtier pour maximiser vos chances.

Sécuriser son achat

Une fois le bien trouvé et le financement obtenu, il est fondamental de sécuriser votre achat en prenant toutes les précautions nécessaires.

Bien comprendre le compromis de vente

Le compromis de vente est un document juridique important qui engage à la fois l’acheteur et le vendeur. Avant de le signer, assurez-vous de :

  • vérifier que tous les diagnostics obligatoires sont présents et valides ;
  • inclure les conditions suspensives nécessaires (obtention du prêt, résultats satisfaisants des diagnostics, etc.) ;
  • bien comprendre les clauses relatives aux délais et aux pénalités éventuelles.

Le compromis doit idéalement être fait par un professionnel de l’immobilier (agence immo) ou un notaire.

Anticiper les frais annexes

Lorsqu’on se lance dans un projet d’achat immobilier, il est essentiel de comprendre que le prix affiché du bien n’est qu’une partie des dépenses à prévoir. En effet, plusieurs frais annexes viennent alourdir le coût global de l’opération. Ces frais, souvent sous-estimés, incluent des taxes, des honoraires professionnels et des charges récurrentes.

Une bonne planification et une évaluation précise de ces coûts permettent de mieux maîtriser son budget et d’éviter les mauvaises surprises.

Les frais de notaire

Les frais de notaire représentent environ 7 à 8% du prix d’achat dans l’ancien et 2 à 3% dans le neuf. Ils comprennent les droits de mutation (taxes reversées à l’État), les émoluments du notaire et les débours (frais avancés par le notaire pour des documents administratifs). Ces frais sont incontournables et doivent être intégrés dans votre plan de financement.

Les frais de garantie du prêt

Lors de la souscription d’un crédit immobilier, la banque exige une garantie pour se protéger en cas de non-remboursement. Ces garanties peuvent prendre la forme :

  • d’une hypothèque, qui implique des frais d’inscription au bureau des hypothèques ;
  • ou d’une caution bancaire, généralement moins coûteuse.

Ces frais varient selon le montant emprunté et le type de garantie choisi.

Les frais d’agence immobilière

Si vous passez par une agence immobilière pour trouver votre bien, sachez que les frais d’agence représentent en moyenne entre 3% et 10% du prix de vente. Ces frais peuvent être à la charge du vendeur ou de l’acheteur, selon les termes du mandat signé avec l’agence. Il est important de vérifier cette information dès le départ pour éviter toute confusion lors de la transaction.

L’assurance emprunteur

L’assurance emprunteur est une composante essentielle du crédit immobilier. Elle protège à la fois l’emprunteur et la banque en cas d’imprévus tels que le décès, l’invalidité ou la perte d’emploi. En 2025, les primes d’assurance représentent en moyenne entre 0,05% et 0,60% du capital emprunté par an, selon votre profil et le type de contrat choisi (contrat groupe ou individuel). Prenez le temps de comparer les offres pour réduire ce coût.

Les frais liés aux intermédiaires : agences, notaires et courtiers

En plus des frais évoqués ci-dessus, il faut également prévoir :

  • Les honoraires du courtier : si vous faites appel à un courtier pour négocier votre prêt immobilier, ses honoraires sont généralement fixés entre 900 € et 1 500 €, ou sous forme d’un pourcentage du montant emprunté (environ 1%) ;
  • Les frais fixes des agences immobilières : ceux-ci couvrent les charges liées aux services proposés (estimation, mise en valeur du bien, visites) ;
  • Les honoraires du notaire : bien qu’inclus dans les frais de notaire globaux, certaines prestations spécifiques peuvent engendrer des coûts supplémentaires.

Les taxes foncières et d’habitation

Une fois propriétaire, vous devrez également régler chaque année :

  • La taxe foncière, calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien ;
  • La taxe d’habitation, bien qu’elle tende à disparaître progressivement pour certains ménages.

Ces charges doivent être anticipées car elles peuvent représenter une somme importante selon la localisation du bien.

Les éventuels travaux et charges récurrentes

Enfin, n’oubliez pas d’inclure dans votre budget :

  • Les travaux de rénovation ou d’aménagement, qui peuvent être nécessaires après l’achat ;
  • Les charges récurrentes telles que les frais de copropriété si vous achetez un appartement.

En intégrant ces différents frais dans votre plan global, vous serez mieux préparé financièrement et pourrez aborder votre projet immobilier avec sérénité.

Pour conclure, devenir propriétaire pour la première fois en 2025 est un projet exaltant qui nécessite une préparation minutieuse. En suivant ce guide et en vous entourant de professionnels expérimentés, vous maximisez vos chances de réussir votre premier achat immobilier

Prenez le temps de bien réfléchir à chaque étape et n’hésitez pas à solliciter des conseils auprès de bons professionnels. Votre premier achat immobilier est un investissement important pour votre avenir, il mérite toute votre attention et votre engagemen