La baisse des taux des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques s'est accélérée en mars, selon l'observatoire Crédit Logement/CSA.
Le taux moyen hors assurance s’est établi à 1,97 % en mars (2,12 % dans le neuf et 1,92 % dans l’ancien), toutes durées d’emprunt confondues, après 2,09 % en février, 2,15 % en janvier et 2,20 % en décembre 2015. Les taux ont atteint un plancher inédit depuis la fin des années 40.
Les taux d’intérêt ont bénéficié « de l’abondance de ressources d’épargne faiblement rémunérées, de taux des OAT (obligations d’Etat à 10 ans, ndlr) qui sont presque revenus à leur niveau du printemps 2015 (avant le déclenchement de la crise grecque) et d’une nouvelle amélioration des conditions de refinancement de la BCE, analyse l’Observatoire. Ils répercutent en outre les pratiques des établissements de crédit qui, comme chaque année avec l’arrivée du printemps, améliorent leurs offres commerciales », ajoute-t-il.
Un soutien fort pour le marché immobilier
Une situation extrêmement favorable pour les emprunteurs, et véritable facteur de soutien pour le marché immobilier. « Ces conditions avantageuses devraient permettre à de nombreux primo-accédants de réaliser leur projet courant 2016″, estime Sylvain Lefèvre, directeur de la Centrale du Financement. D’autant qu’ils bénéficient du prêt à taux zéro, très avantageux dans le neuf, sous conditions de travaux dans l’ancien. Toutefois, « le meilleur taux ne signifie pas la meilleure offre, rappelle le courtier Credixia. Il y a d’autres éléments essentiels à prendre en compte comme le coût global de l’assurance emprunteur, celui de la garantie, le montant des frais de dossier, la possibilité de moduler les échéances de prêt, l’absence de pénalités en cas de remboursement anticipé… ».
