Avec la diminution des taux de crédits immobiliers, le coût de l’assurance emprunteur devient de plus en plus important comparé au coût des intérêts du prêt en lui-même. D’ailleurs, le gouvernement a supprimé l’exonération de la taxe sur la garantie décès pour les nouveaux contrats signés depuis le 1e janvier 2019 ce qui implique de facto une augmentation du coût tarifaire de la cotisation d’assurance. CREDIXIA décrypte l’impact des différents changements sur le pouvoir d’achat des Français.
Record sur les taux de crédits immobiliers
Depuis la crise des subprimes en 2008, la BCE a progressivement diminué ses taux directeurs pour atteindre le seuil de 0% en mars 2016. La BCE a annoncé que ce taux ne serait pas relevé avant la fin de l’année 2019 et pourrait même rester à 0 % « aussi longtemps que nécessaire ». Suite à cette annonce, l’ensemble des taux d’intérêts ont été revus à la baisse. CREDIXIA est capable, en juin 2019, de proposer un taux à 0,15% sur 7 ans aux emprunteurs les plus aisés. A chaque baisse de taux, la charge d’intérêts à payer pour l’emprunteur diminue d’autant ce qui lui permet d’avoir une plus grande marge de manœuvre financière (emprunter un montant plus important ou réduire sa mensualité). Du côté de l’assurance emprunteur, même constat, les taux ont également diminué grâce aux législations successives qui ont permis de délier l’assurance du crédit. Depuis cette ouverture à la concurrence, les banques ont revu leurs tarifs au rabais et sont capables de proposer des contrats délégués via leurs filiales afin de s’aligner au plus près des contrats proposés par des compagnies d’assurances externes.