Les taux de crédit sont historiquement bas. Mais le taux de l’assurance emprunteur, qui vient s’ajouter à celui consenti parla banque, est parfois élevé. Nos conseils pour bien le négocier.
Lorsqu’on décide d’emprunter en vue d’un achat immobilier, la banque demande que le prêt soit assuré. En cas de décès de l’emprunteur, d’incapacité de travailler, même de façon partielle, l’assurance prend le relais et assure le paiement des mensualités. Sans ce sésame, les banques n’accordent pas le prêt. Or, cette assurance a un coût, qui peut être beaucoup plus élevé qu’on ne le pense.
«Pour un crédit de 250000 euros sur vingt ans à 1,25 %, un couple de 40 ans versera 35406 euros d’intérêts à la banque, mais il paiera aussi 36 000 euros d’assurance emprunteur sur la durée du contrat», estime Astrid Cousin, porte-parole du courtier en assurances Magnolia.fr. Il est possible de payer moins en évitant de prendre l’assurance proposée par la banque.Les taux de crédit étant très bas, fournir ce service est un moyen de rémunération supplémentaire pour les établissements, qui perçoivent des commissions importantes sur les assurances qu’ils fournissent.
Ils n’ont donc pas intérêt à proposer au client de faire jouer la concurrence et les courtiers en assurances constatent que les banques font même pression auprès du futur emprunteur en le menaçant de revoir les conditions de crédit en cas d’assurance externe