Solidement implantés sur le marché du prêt immobilier, les courtiers facilitent la relation avec les banques. Un service payant… Ou pas.
UN TIERS DES CRÉDITS À L’HABITAT A ÉTÉ ACCORDÉ PAR L’INTERMÉDIAIRE D’UN COURTIER EN 2018.
Malgré la baisse historique des taux d’emprunt, la part de marché de la profession progresse. « Le courtier connaît l’inflexion de la politique commerciale des banques en temps réel : il sait négocier rapidement les conditions de crédit les mieux adaptées à ses clients, même quand les taux moyens sont déjà très bas,explique Philippe Taboret, président de l’Association professionnelle des intermédiaires en crédit(Apic) et directeur général adjoint de Cafpi, acteur historique du secteur. Qui plus est, son action couvre généralement la délégation d’assurance et les pénalités de remboursement anticipé, des points techniques que les particuliers ne maîtrisent pas toujours. »
CERTAINS COURTIERS SONT TOTALEMENT GRATUITS POUR L’EMPRUNTEUR.
Ils se rémunèrent uniquement sur la commission que leur verse leur partenaire bancaire entant qu’apporteurs d’affaires. Celle-ci est généralement équivalente à 1 %du montant emprunté, avec un plafond allant, selon les cas, de 1500 à6 000 €. C’est le cas de courtiers de petite taille, comme Credixia, bien implanté à Paris et dans sa proche banlieue.