1. Les paramètres à examiner
D’abord, l’écart de taux entre votre emprunt et celui proposé doit représenter au moins 0,8%. Ensuite, votre prêt doit être assez «jeune» (l’opération doit intervenir dans le premier tiers de la durée du prêt). Enfin, le montant du capital restant dû doit être important, au moins 75.000 euros.
2. Préparez les pièces de votre dossier
Photocopiez les documents relatifs à votre situation de famille, à vos revenus, au bien immobilier et au prêt (échéancier ou tableau d’amortissement). Sans oublier les relevés de compte courant. Donnez-leur un «visage» avenant, en évitant les découverts et en remboursant vos crédits à la consommation.
3. Négociez en tête-à-tête avec votre conseiller
Attention, «la banque n’est jamais tenue d’accepter de revoir les termes du contrat signé au départ», selon la Fédération bancaire française. Tout va dépendre de la qualité de votre dossier et de la relation nouée au fil du temps. Soit la banque est prête à revoir les conditions du crédit (elle pourra demander une ou plusieurs offres concurrentes afin d’étayer sa demande auprès de sa direction), soit elle ferme la porte aux négociations.
4. Faites jouer la concurrence
Prenez rendez-vous avec les agences proches pour leur faire part de votre demande de rachat de crédit. Elles vous donneront leurs conditions, avec les frais de dossier et d’assurance. Appréciez à tête reposée l’économie réalisée – pas seulement en termes de mensualités, mais de manière globale – jusqu’à l’échéance finale.
5. Déléguez si besoin à un courtier en prêt immobilier
Ils peuvent obtenir des conditions attractives avec des assurances performantes. Il suffit d’en faire la demande par téléphone ou Internet en remplissant un questionnaire. Cette requête est gratuite et non engageante. Vous recevrez sous 24 ou 48 heures une proposition adaptée à vos besoins. Vous êtes libres d’y donner suite ou pas. Parmi les courtiers, citons: Cafpi, Empruntis, MeilleurTaux, Credixia, AB Courtage, CyberPrêt et In&Fi.